Pendant ce temps, quelque part en ville...
Un groupe d'hommes et de femmes prennent place sur des fauteuils autour d'une grande table dans une salle légèrement enfumée, mélange de fumé d'origine industrielle et de vapeur de joint. Un homme se lève regardant tour a tour les présents, poser le reste de sa bouteille de Tequila artisanale et retirera son joint de ses lèvres avant de prendre la parole avec une voix grave.

Priviet... Comme vous le savez ou l'avez déjà pu le voir par vous même, l'IA nous a planté touts les terminaux de la ville. Mis a part que ça baise notre bizness, ça pose un autre problème.
Il se penchera pour poser ses mains sur le rebord de la table. On a du mal a trouver de quoi subvenir a nos besoins et surtout a défendre et entretenir nos bâtiments.Et c'est la ou vous intervenez mes ingés... Il les dévisagera un a un, tirant doucement sur son joint, dont il laissera la fumé doucement sortir de sa bouche par la suite. Va falloir se creser les méninges et me trouver une solution pour remplacer Il commencera a faire le décompte sur ses doigts à chaque points qu'il énumère.

-Trouver un moyen de remplacer l'essence qu'on utilise dans nos lances flammes.
Ca va devenir important qu'on puisse défendre nos bâtiments et bruler les nid... A ce rythme la ville ressemblera a un vieux grenier...
-Trouver de quoi remplacer l’essence.
Parce que, c'est bien beau d'avoir des lance flamme tout neuf, mais si on a pas de quoi les recharger... On va passer pour des suka de con. Puis aussi pour se faire des molo.
-Et le pour surtout nous trouver un moyen de se faire des truelles, ça... Çà va surtout être notre priorité! La ville tombe en ruine, et comme vous le savez on peut pas en acheter...

Il se laissera tomber dans son fauteuil, prendra le reste de sa boisson, et tout en posant les pieds sur la table, il viendra tirer une grosse bouffée sur son joint.
A vous de jouer, j attend vos idées.Dans un dernier mouvement, il jettera son com sur la table, comme si il attendait du monde en conférence.

agite la main pour prendre la parole et n'attend pas à attendre la permission pour parler

Alors, pour les truelles, je pense qu'une canette couper en deux, don en utilise les deux partie pour former la base de la truelle, ça suffit largement, limite un tuyaux pour faire le manche si il le faut vraiment.

Après tout, la truelle est là juste pour étalé sans ce salir les mains, il n'y à pas besoin de truc super solide.

Sinon, crée un maxi stock de molotov contre les nid d'araignées ? Dresser les coyotes à les chasser et non à me chasser ?

réfléchie aussi fort qu'un miroir

Oh, je sais, le truc à bibine, l'alcool, ça brûle en général, non ? ont dois bien pouvoir rajouter un truc dedans pour rendre le tout plus inflammable ?

puis attend sagement debout, voir si quelqu'un viens parler pour donner de ces idées

se lève tranquillement pour prendre la parole ...
..Yoo... je pense qu'on peut qu'on peut fabriquer des truelles à base de déchets comme l'a mentionné Pira... Peut-être même fondre des canettes/boites diverses pour faire des lingots de fer ... ou d'Aluminium... afin de 'forger' des truelles de bonne facture ...
Pour tout ce qui est molotov/lance flamme... On peut peut-être distiller de l'alcool plusieurs fois afin d'obtenir de l'alcool à très haut degré ... qu'on mélange avec de l'huile de cactus ? ...

En vocal sur son com', les téléreunions sont éternelles :

- Sauer ici, salut à tous.

Truelle, je vois deux options :

Jamie en parlera mieux que moi, il y a une fonderie dans l'atelier railroad de la mairie. Un moule de sable, conserves fondues comme vous disiez, soit en alliage avec du cuivre soit seul, et on y va.

Ou, plus simple même si ça pourrait être de moindre qualité, tuyau de petit diamètre pour le manche, découpe et martellage de conserves ou bidon pour obtenir un triangle travaillable puis c'est marre. Et, pour la poignée, si la prise en main n'est pas satisfaisante en l'état, un revêtement avec de la bouteille en plastique ou du tissu.

Faut surtout que la truelle soit d'équerre, bords bien droits, c'est pas l'objet à reproduire qui va nous donner le plus de mal.

Pause, on reprend son souffle avant de poursuivre :

Lance-flammes et napalm, ce que contiennent les bonbonnes, c'est Adé, Zuki, Harfang et moi qui étions à l'origine du prototype, le gros manquement c'est l'essence, le reste on peut s'en sortir avec les outils qu'on a et de la récup'. L'idée de l'alcool distillé jusqu'à avoir quelque chose de très pur se tente.
On pourrait chercher de l'essence dans les souterrains mais c'est pas une ressource renouvelable.

Sinon Adé avait une idée de pièges, qui shifterait la façon dont on abat les araignées : au lieu de le faire à distance, on les englue sur place dans des pièges enduits d'une substance collanteet on les bourrine. J'ai envisagé le latex d'agave pour fabriquer cette colle, on pourrait aussi en extraire d'os de coyotes, entre autres. Je la laisse développer si elle veut.

Dernier point...

L'eau du réservoir n'est pas potable, nombre d'entre nous ont eu un reborn gratos à cause d'elle. L'alcool artisanal c'est pas mal mais on risque le coma éthylique et si on peut s'en servir pour des molotov, ce serait con d'avoir à décider si on boit ou si on crame une araignée pour chaque bouteille.
Donc tenter de purifier l'eau serait pas mal, soit par ébullition sur nos cuisinières , soit par distillation sans fermentation dans l'alambic, soit avec un filtre au charbon comme le proposait Piriplex.

Si les polluants qu'elle contient peut-être ne sont pas supprimés avec ces moyens, on peut tenter d'extraire l'eau des cactus et agave. Presse puis cuisson, la presse à sucre et les cuisinières feront bien le job.

Le géantin achève sa tartinade d'infos relayées et d'idées par un court "À vous, terminé.", à défaut de passer le bâton de la parole au suivant.

Un toussotement grésillant sort du communicateur de Nionnus, en guise d'introduction.
Puis une voix grave et traînante enchaîne, en syllabes fortement détachées pour compenser un fort accent qui peut nécessiter un temps d'adaptation. Certains identifieront sans difficulté son origine de l'autre côté de la Manche.
Le ton reste assuré malgré sa contrainte.

Oui, Jamie ici.
Sauer a dit : nous avons une fonderie disponible à CT Railroad. C'était Ordrell's projet pendant mon mandat, il y a deux ans.
Je allé et vu elle est toujours fonctionnante. Le maire peut accorder accès à tous.

Mon idée pour l'instant est remplir le ancien moule à rails de sable, utiliser restantes truelles pour faire empreintes, et couler métal.
Ce va être plus solide que utiliser trois outils pour faire un.

Si nécessité, nous pouvons entourer poignées avec vieilles sous-vêtements, comme le métal risque être irrégulier.

Il laisse passer un très court instant, pour marquer le changement de sujet sans se laisser couper la parole pour autant. Si ça devait arriver tout de même, il poursuivrait son discours sans se laisser perturber.

Je profite pour demander si survie est organisée pour les plus vulnérables personnes ?

Aussi, je apprécie la idée de une femme plus tôt, à propos de utiliser alcool contre araignées.
Si quelqu'un a lait bidons, je peux fabriquer alambics pour produire plus. Je ai le reste.

Ce est tout pour moi.
Merci pour organiser ce réunion Nionnus.

Et le grésillement du vieux communicateur prend fin, laissant place au silence - ou au prochain interlocuteur.

L'allemande avait elle aussi eut vent de la réunion. Ou plutôt, on lui en avait parlé, autrement elle n'en aurait évidemment rien su. Et comme à son habitude, elle avait d'abord écouté, toisant l'araignée qui rôdait non loin d'elle à défaut d'être sur place - ou que ce soit, elle ne savait où - pour toiser les participants à la réunion improvisée. Même en survie visiblement, on ne se change pas. On ne se change tellement pas qu'elle n'a pas l'idée de faire comme tous les autres et d'annoncer son nom lorsqu'elle daigne enclencher la commande vocal du communicateur en mauvais état qu'elle détient.

- D'jà, concernant l'essence, c'est l'premier truc qu'j'ai essayé.
J'ai tenté d'faire un molotov en remplaçant l'essence produite par les boutiques, par direct' d'la tequila, et même du rhum. Ca marche que dalle.
J'tenté avec une vieille bonbonne d'essence trouvé au fond d'une commode, une munition quoi, ç'donne rien n'plus. Hormis ça, j'vois pas avec quoi on peut essayer.
C'qui est con, on sait faire du feu, m'ça les crame même pas ces salopes. Ca m'fait d'jà chier d'pas pouvoir juste foutre l'feu à des bouteilles d'alcool ou d'vieilles bonbonnes tout simpl'ment, pour les cramer, m'bon.

Parlant de salope, elle en insulte visiblement une en fond qui approcherait de trop près, on entend un peu de grabuge, le temps qu'elle se déplace ailleurs faute de pouvoir rester bien longtemps sur un seul point. Ce qui ne l'empêche pas de bouffer ses mots encore et encore, si seulement les syllabes qu'elle bouffait pouvait la nourrir, elle serait certainement à l'abri de la famine.

- Pour l'truelles, j'sais pas. M'tout c'qui a été dit jusque là m'semble pas mal viable. Ou ça s'tente quoi. Et ç'fait d'jà pas mal d'pistes à suivre j'trouve, et ça r'cycle des vieux projets p't'être, ce genre d'trucs.
Pareil pour l'eau, on avait pensé à tout ça, ça s'rait pas mal qu'on y arrive, s'non on va vite s'retrouver avec des cerveaux plus irrigués du tout, j'vous laisse imaginer la merde qu'ça va être si on s'roule tous en boule à chaque gorgée d'eau.

On entend ronchonner, marmonner, aucun doute qu'elle allait couper la communication avant que la mémoire ne lui revienne et qu'elle ajoute un dernier point :

- Ah, ouais, pour l'pièges. J'sais pas si on peut app'ler ça des pièges, m'fin. Sauer a dit l'plus gros d'l'idée. Engluer ces salop'ries. Parce qu'là en l'état, on peut même pas aller chercher deux trois matières premières en creusant sans s'faire bouffer un bras.
À l'base, l'idée c'tait d'leur balancer d'la colle à l'gueule pour avoir la paix. Vu qu'on a rien pour l'moment pour les brûler, j'pas vu plus loin qu'ça, mais c'pas con d'utiliser ça pour leur poutrer la gueule tant qu'elles peuvent pas bouger.
Et pour d'la colle, v'là, j'pensais à l'agave ouais, parce qu'ça fait chier quand on en a plein les doigts et qu'ça colle d'jà. Presser d'l'agave pourrait suffire à extraire ça, vu qu'c'est pas tout à fait liquide. Après, suffirait d'les foutre dans n'importe quelle bouteille, et aller asperger c'qui rôde dehors.

Cette fois, après sa logorrhée d'explications approximatives, plus rien. Pas d'annonce qu'elle a terminé, pas de passage de relais à la personne suivante qui voudrait s'exprimer, rien. On ne change pas : elle a juste coupé la commande vocale, la ligne est silencieuse, ça suffit pour le prochain.

C'est très bien de faire de l'ingénierie avancée...
Rappelez vous que c'est pour qu'on puisse dépanner facilement et procéder au renouvellement des bâtiments de manière accessible.
Remplacer une truelle fabriqué en usine... c'est pas le but. Le but est de trouver une alternative facile à fabriquer en série avec nos maigres moyens. Si il faut ouvrir une fonderie... je pense qu'on va vite manquer de matière première pour qu'elle soit efficace !

Avez-vous pensé juste a faire un enduit tout con qu'on pourrait étaler avec une lame de coupe coupe par exemple ?
A base de sable (dont on ne manque pas), d'eau (dont on ne manque pas trop non plus sous réserve d'avoir les bouteilles) et de la solution d'agave de Adé ?

Simple idée hein ?!




Une nouvelle fois, nous n'avons plus de lance flamme... ou quasi.
L'idée est juste de trouver de quoi balancer du Molotov. On n'a pas les moyens actuellement de faire du LF en série.... et qui tienne.
La proto de Adélaide a été mis en production par l'usine... je pense que ce simple fait en dit long sur la compléxité du bazard.
On a juste des déchets qu'on trouve en fouille pour fabriquer ça... Gardez le bien en tête.



C'est déjà le cas....
L'eau retiré du château d'eau pour les bouteille passe par une dérivation qui traverse une filtre artisanal a base de sable épuré et de charbon.
Ca a été mis en place lors du dernier black out par Ordrell, moi même... et je ne sais plus qui.
Forcement, ce n'est pas sure à 100%. Mais sans ça, la chiasse du feu est garanti à chaque verre. Si vous ne me croyez pas... allez boire l'eau des thermes et vous verrez !

Toujours via com', fermement amusé qu'il soit le seul auquel la concernée tente de répondre, parole est reprise :

La fonderie existe déjà, comme l'a dit Jamie. Et on a tous proposés une seconde solution plus artisanale.

L'enduit n'est pas le souci, si on veut un truc bancal même le couvercle limé d'une conserve suffirait, oui, si on veut des réparations qui tiennent à la première pluie ou au premier écart de température les aspérités et bulles laissées par un lissage défaillant vont se dégrader immédiatement.

Notre prototype était fait à base de déchets. Il fonctionnait avant la mise en prod, tests à l'appui. Des idées pertinentes ont été évoquées pour le molotov ou pour remplacer l'essence dans des recette de napalm. D'autres pour aller vers une autre façon de combattre les araignées.

Et si l'eau n'est pas sûre... En quoi une cuisson ne tuerait-elle pas les bactéries restantes, en fait ?

Marrant de venir là juste pour descendre et cherrypick, en écoutant la moitié de ce qu'on dit ? On essaye tous de coopérer, si c'est pour troller, ça ne va pas aller loin.

Et n'hésite pas à remplir le datacenter avec des infos qu'on aurait pas sur le réservoir, toujours utile.

Ah ok....
Ben faites !

Je ne trollais pas du tout, je donnais des pistes de cohérences de mon point de vu additionné d'une expérience et de connaissances relatives aux questions posées.


Mais je troll, ok. Faites !

Conservant le silence, elle avise le communicateur et les voix qui en jaillissent avec attention. La discussion suit son cours, aussi houleuse qu’elle puisse être. Les points avancés font sens, les inquiétudes sont légitimes à ses yeux. Ses cernes violacés soutenant ses yeux rougis et ses iris brun fuyants. Entre ses lèvres sèches est calé un cône crépitant au cœur rougeoyant régulièrement. Parfois la cendre tombe directement sur, ou même dans, la chemise trop grande pour elle. Sac vidé sur le côté, elle quitte le boucan des recycleurs pour rejoindre un abri assez proche et tranquille pour ne rien raté des échanges suivants.

Sa mâchoire se décale malgré elle dans un craquement discret, pénétrant dans un bar pour s’asseoir sur le comptoir. Les jambes ramenées à elle, le joint à demi consumé calé entre les dents. Elle réfléchit à comment elle pourrait apporter une opinion à la conversation en cours mais ne trouve rien de pertinent à rajouter. Elle se penche sur l’appareil et s’assure de couper le son de son côté, pour ne pas les empêcher de parler. Sa main vient rapidement picorer ses lèvres, y arracher quelques morceaux de peau avant de venir frotter l’arrondis de sa joue par réflexe. Le souvenir odieux du goût de l’eau de réservoir perce sa bouche et la force à adopter une grimace presque comique, mais la soif la force à envisager de retourner aller en chercher.

Ses sourcils se froncent un moment, une idée franchissant ses méninges. Elle pèse le pour et le contre d’intervenir maintenant avant de finalement s’avancer pour activer son micro.

« Faire bouillir d’l’eau ça d’mande pas non plus un diplôme au pire. C’était d’jà fait par nos ancêtres, ça peut qu’marcher pour nous. Aussi dégueulasse qu’ça soit niveau gout, l’effet s’ra là. L’reste a quand même l’air de d’mander davantage d’implication et d’réflexion vu qu’il faut fabriquer des bails, trouver d’la matière première… La flotte suffit juste d’la foutre sur du feu, quoi. C’est un truc qui d’mande pas grand-chose à tester. »

Elle a essayé d’articuler de son mieux tout du long, mais ses mots sont toujours dérangés par les mouvements incontrôlés de sa mâchoire ou par des frissons impromptus. Elle s’empresse de couper son micro, tirant nerveusement sur son joint en fixant l’appareil.