Davy
Posté le 25 July 2019 à 17:22 #1
- Putain !!!
Je m'étais redressée, puis j'avais regardé fixement devant moi avant de glisser doucement sur le sol.
Quand je repris connaissance, j'étais dans allongée sur le divan du bar. C'était étrange, ce lui m'était familier et en même temps, je ne me souvenais pas d'y être venue. Un homme se tenait assis sur une chaise à coté de moi, pâle, il semblait très inquiet. Il m'interrogea.
- Tu vas bien ? Tu veux qu'on aille à l’hôpital ? Tu n'a pas de fièvre, en fait tu n'as rien, ton pouls est normal. Tu as un soucis ?
Je regardais l'homme, il me parlait comme s'il me connaissait. Et comment il savait que je n'avais rien ? Il était médecin ? Bon, je dois admettre que je me sentais en pleine forme.
- Qui êtes-vous ? lui demandais-je abruptement ?
Il me regarda avec les yeux ronds, visiblement interloqué et choqué.
- Tu ne te souviens pas de moi ?
Je fis non de la tête et me reculais sur le divan, prenant conscience de l'incongruité de la situation.
Je vous passe les détails, en gros il m'expliqua que cela faisait deux ans que j'étais arrivée. Deux ans ? Je ressentis un vertige et je me concentrais pour ne pas retomber dans les vapes. Deux ans, comment cela était-il possible ? Je lui posais la question et il me répondit clairement. Il avait bien vu que je ne jouais pas. Il m'avait trouvé inanimée pas loin de la porte de la ville et il m'avait recueillie, j'avais perdu la mémoire, je ne me rappelais même pas de mon nom et il s'était occupé de moi. Il avait dit à tout le monde que j'étais sa sœur et il me considérait comme telle.
J'avais un peu de mal à absorber toutes ses informations et là s'il avait repris mon pouls, il ne l'aurait pas du tout trouvé normal. Quand il eut fini son récit, il me fixa attendant une réaction, certainement. Comment pouvais-je réagir ? J'étais abasourdie Il fallait que je dise un truc, n'importe quoi. Je verrais ainsi que je ne cauchemardais pas.
- Je m'appelle Yasmine et vous ?
il me dit son nom et ajouta
- Je vous ai appelé Davy.
- Davy ? C'est joli, c'est masculin aussi et... Je m'interrompis. Vous avez dit que j'étais seule ?
J'accrochais son regard, éperdue. Non, je n'étais pas seule. Je n'étais pas arrivée seule, je m'en souvenais. Où était mes parents ? Une douleur fulgurante me transperça. Oui, j'étais arrivée seule, et je ne voulais pas m'en souvenir. J'éclatais en sanglots.
Il m'enlaça, fraternellement et me consola comme il pouvait.
- Oui, tu es arrivée seule, enfin, moi, je t'ai trouvée seule et personne durant tout ce temps n'a semblé te connaitre. Tu te rappelles maintenant ce qui t'es arrivé avant ?
Je me calmais et mes sanglots devinrent juste deux ruisseaux de larmes qui coulaient sur mes joues je hochais et répondit en hoquetant
- Oui. Je me souviens de tout. Je vous raconterais mais pas maintenant. Je dois me retrouver.
Et sans lui laisser le temps de répondre, je me levai et je courus hors du bar.
Je m'étais redressée, puis j'avais regardé fixement devant moi avant de glisser doucement sur le sol.
Quand je repris connaissance, j'étais dans allongée sur le divan du bar. C'était étrange, ce lui m'était familier et en même temps, je ne me souvenais pas d'y être venue. Un homme se tenait assis sur une chaise à coté de moi, pâle, il semblait très inquiet. Il m'interrogea.
- Tu vas bien ? Tu veux qu'on aille à l’hôpital ? Tu n'a pas de fièvre, en fait tu n'as rien, ton pouls est normal. Tu as un soucis ?
Je regardais l'homme, il me parlait comme s'il me connaissait. Et comment il savait que je n'avais rien ? Il était médecin ? Bon, je dois admettre que je me sentais en pleine forme.
- Qui êtes-vous ? lui demandais-je abruptement ?
Il me regarda avec les yeux ronds, visiblement interloqué et choqué.
- Tu ne te souviens pas de moi ?
Je fis non de la tête et me reculais sur le divan, prenant conscience de l'incongruité de la situation.
Je vous passe les détails, en gros il m'expliqua que cela faisait deux ans que j'étais arrivée. Deux ans ? Je ressentis un vertige et je me concentrais pour ne pas retomber dans les vapes. Deux ans, comment cela était-il possible ? Je lui posais la question et il me répondit clairement. Il avait bien vu que je ne jouais pas. Il m'avait trouvé inanimée pas loin de la porte de la ville et il m'avait recueillie, j'avais perdu la mémoire, je ne me rappelais même pas de mon nom et il s'était occupé de moi. Il avait dit à tout le monde que j'étais sa sœur et il me considérait comme telle.
J'avais un peu de mal à absorber toutes ses informations et là s'il avait repris mon pouls, il ne l'aurait pas du tout trouvé normal. Quand il eut fini son récit, il me fixa attendant une réaction, certainement. Comment pouvais-je réagir ? J'étais abasourdie Il fallait que je dise un truc, n'importe quoi. Je verrais ainsi que je ne cauchemardais pas.
- Je m'appelle Yasmine et vous ?
il me dit son nom et ajouta
- Je vous ai appelé Davy.
- Davy ? C'est joli, c'est masculin aussi et... Je m'interrompis. Vous avez dit que j'étais seule ?
J'accrochais son regard, éperdue. Non, je n'étais pas seule. Je n'étais pas arrivée seule, je m'en souvenais. Où était mes parents ? Une douleur fulgurante me transperça. Oui, j'étais arrivée seule, et je ne voulais pas m'en souvenir. J'éclatais en sanglots.
Il m'enlaça, fraternellement et me consola comme il pouvait.
- Oui, tu es arrivée seule, enfin, moi, je t'ai trouvée seule et personne durant tout ce temps n'a semblé te connaitre. Tu te rappelles maintenant ce qui t'es arrivé avant ?
Je me calmais et mes sanglots devinrent juste deux ruisseaux de larmes qui coulaient sur mes joues je hochais et répondit en hoquetant
- Oui. Je me souviens de tout. Je vous raconterais mais pas maintenant. Je dois me retrouver.
Et sans lui laisser le temps de répondre, je me levai et je courus hors du bar.