Posté le 28 February 2018 à 20:11 #1
Cybertowiens,
Une créature reptilienne répondant au nom de Drurgh est actuellement présente en ville.
Identification
Elle est agressive, particulièrement envers les individus de sexe féminin et ne répond principalement qu'à des stimulus d'ordre sexuel, sans moyen de communication ni intelligence humanoïde détectable. Une toxine puissante s'échappe de ses dards, visiblement active uniquement sur les femmes, les incitant à avoir des rapports sexuels avec la bête dans une sorte de transe, malgré elles.
Les premiers symptômes sont semblables à ceux d'une grippe.
Bien qu'elle soit actuellement en isolation pour éviter d'autres victimes, tout danger n'est pas écarté.
Aussi, si vous l'avez croisé et que vous présentez une fièvre dans les heures qui suivent, contactez immédiatement Harfang pour bénéficier d'une injection inhibitrice.
En cas de faille d'isolation :
Si vous croisez la créature, fuyez à moins d'être certain de pouvoir l'abattre, ne vous approchez dans l'idéal d'aucun de ses fluides corporels et si cela arrive, contactez Harfang et moi-même.
Restez vigilants.
Harfang
Sainte Chouette-Poulpe-Escalope.
Posté le 28 February 2018 à 20:18 #2
Rapport d’étude de l’individu identifié 5586BTF, nommé selon le fichier de la ville Drurgh.
Le présent rapport fait suite aux évènements et aux études en lien avec l’individu nommé précédemment, sur la période du 24 favar 2454 au 28 favar 2454.
Les premiers éléments dont nous disposons sont de nombreux témoignages qui resteront anonymes concernant la présence en ville d’une créature non-humanoïde de couleur verte, mesurant dans les 1m40 au garrot et ne semblant pas agressive. Le recoupement des différentes descriptions mènent à considérer ces informations exactes. L’animal possède une intelligence peu supérieure à celle d’un canidé, il reconnait le nom de la base de donnée, Drurgh, mais reste indompté. Il possède des griffes ainsi que des pics dorsaux suintant un produit transparent potentiellement dangereux.
Suite à l’incident survenu en date du 24 favar, l’animal à été enfermé et des prélèvements ont été fait à deux reprises, le 24 et le 25 sur l’objet d’étude. Urine, salive, sang et fluide dorsal ont été collectés pour analyse.
En parallèle, le suivi des victimes du fluide dorsal inconnu est également devenu une priorité car occasionnant chez les infectés des réactions inquiétantes. Sur deux sujets féminins infectés, des réactions d’abords semblables à un état grippal ont été observées, puis des réactions d’attrait physique pour la créature, plus ou moins violente suivant le gabarit et la dose de fluide injectée.
Les études des fluides ont montré que la créature possède un taux légèrement plus élevé que les habitants de Cybertown au niveau des nanobots réparateurs, ce qui rend sa régénération plus rapide. La température corporelle est plus élevée, dans les 40°C. Autrement, la composition du sang, de l’urine et de la salive est identique à celle d’un coyote.
Concernant le fluide dorsal, une étude strictement médicale à déterminé que c’était un mélange de bactérie et de facilitateurs à réception de phéromones puissants. Le principe étant que la bactérie agit en premier pour affaiblir la victime et ensuite les facilitateurs entrent en action.
La théorie la plus probable c'est que, dans un premier temps, le produit agit violemment si bien que la victime n'arrive pas à se contrôler. Elle est affaiblie et donc n'a pas les moyens physiques de se rendre auprès de la bête. Dans un second temps, une fois la bactérie éliminée, d'autant plus rapidement avec les nanobots disséminés dans nos corps, l’individu reprend la pleine puissance de celui-ci mais aussi de son cerveau, qui redevient capable d'action.
Toutefois aux vus des résultats des deux victimes... Et bien il semblerait que les facilitateurs ne sont pas éliminés rapidement, peut-être parce que pas détectés par les nanobots, et donc continuent d'être actifs longtemps après la piqûre, ou même après la fin des symptômes grippaux...
Les facilitateurs sont configurés de la façon suivante : les molécules chimiques sont distinctes les unes des autres, chacune peut véhiculer une information distincte, et il suffit d’un récepteur spécifique pour détecter le signal particulier d’une molécule (par un mécanisme de type « clé-serrure »), ici, la serrure correspondrait à un stimuli hypophyse-ovaires évidemment impossible chez un sujet masculin.
Il reste à confirmer que sur un homme, ne reste que la bactérie qui affaiblit, ce qui correspondrait à l'idée que tous les autres mâles sont des obstacles pour la créature si le fluide dorsal est une arme d’aide à la reproduction.
La créature semble avoir pour but premier de se reproduire. Il reconnaît parfaitement la différence entre un homme et une femme.
Aussi, à la vue de ces résultats d’études, nous vous recommandons d’agir de la façon suivante en présence de la bête :
si vous êtes une femme, fuyez rapidement et tentez de vous mettre à l’abris. Ne restez pas seule.
si vous êtes un homme, ne restez pas dans la zone sous peine de vous faire attaquer, bien qu’à première vue, la créature n’attaque que si on l’engage en premier.
Les suites de l’étude envisagées :
- un enfermement durable est prévu pour la bête avec toutefois le risque qu’elle s’échappe
- un traitement inhibiteur de la libido pour l’individu est en cours d’élaboration pour limiter les agressions sur les femmes
- en parallèle, la formulation d’une protéine inhibitrice pour les victimes du fluide doit être mise en route afin de protéger les femmes de leurs pulsions hormonales